Ferdinand Heilbuth, 1826-1889
Pincian Hill, Rome (1860-70)
Watercolor over graphite underdrawing on paper
19.5 cm, x 32.2 cm
The Walters Art Museum, Baltimore
Ferdinand Heilbuth (1826-1889)
Gardens of the Vatican
Oil on canvas, 1870
Private collection
Ferdinand Heilbuth, (1826-1889)
Deux études de la tête d'un ecclésiastique coiffé d'une calotte
Drawing on paper m 0,231 x m 0,187
Musée du Louvre département des Arts graphiques, Paris
Ferdinand Heilbuth, (1826-1889) was born in Hamburg, Germany on June 27, 1826, and died in Paris, November 19, 1889. He left his studies to become a Rabbi and travelled to Dusseldorf, Rome and Paris. He died a citizen of France.
Vincent Van Gogh wrote to a friend and fellow artist, Anthon Van Rappard. In the letter Van Gogh mentioned how much he admired the painting ability of Ferdinand Heilbuth. Van Gogh wanted to join both artists in Paris to paint together.
Heilbuth lived in Rome for various periods between 1865-1875 where he observed at close-hand life at the Vatican and the Pontifical court. During this time, he was often referred to as "the cardinal painter." Over thirty works of observations of the ecclesiastical life in Rome were the result.
His works were popular at the time.
In an article on the opening of the Grovesnor Gallery in New Bond Street, London in 1876, Oscar Wilde wrote in Dublin University Magazine, July 1877:
"The two largest contributors to this [East] gallery are Mr. Ferdinand Heilbuth and Mr. James Tissot. The first of these two artists sends some delightful pictures from Rome, two of which are particularly pleasing.
One is of an old Cardinal in the Imperial scarlet of the Caesars meeting a body of young Italian boys in purple soutanes, students evidently in some religious college, near the Church of St. John Lateran. One of the boys is being presented to the Cardinal, and looks very nervous under the operation; the rest gaze in wonder at the old man in his beautiful dress.
The other picture is a view in the gardens of the Villa Borghese; a Cardinal has sat down on a marble seat in the shade of the trees, and is suspending his meditation for a moment to smile at a pretty child to whom a French bonne is pointing out the gorgeously dressed old gentleman; a flunkey in attendance on the Cardinal looks superciliously on."
Emile Zola in Le Salon d`Honneur wrote:
"L’Antichambre, de M. Heilbuth, est une des pages les plus spirituelles de ce fin satirique. Quel joli volume on ferait en réunissant les tableaux du malicieux israélite qui venge à coups d'épingle les iniquités séculaires du Ghetto!
Aujourd'hui, il s'amuse à peindre l'embarras d'un pauvre abbé romain, famélique, ambitieux et piocheur, dans l'antichambre d'une éminence. Le cardinal est sans doute occupé, l'audience se fait attendre; l'abbé, assis sur un canapé dur, tient ses papiers sur ses genoux. Derrière lui, un gros laquais de la maison, s'appuie familièrement sur le dossier, et bavarde, bavarde avec la liberté d'un gaillard qui se sent chez lui. Le pauvre abbé ne sait quelle contenance, faire. D'une part, il doit tenir son rang, car il est de beaucoup le supérieur de cet homme. Mais d'un autre côté, il comprend qu'un dédain trop marqué peut lui faire un ennemi. Or, la bienveillance d'un laquais n'est pas à mépriser dans une ville comme Rome. Il écoule donc, il sourit; pour un rien il s'humaniserait au point de répondre. Mais si la porte s'ouvrait! si quelqu'un le surprenait en flagrant délit de popularité basse! Adieu les projets d'avenir! Le pauvre abbé ne serait jamais ni magistrat ni préfet! M. Heilbuth a exprimé avec beaucoup de tact les angoisses de cette âme en peine. La physionomie de l'abbé est une des plus curieuses qu'on ait jamais peintes. Quant au laquais gras, c'est un type. Il représente à lui tout seul cette minorité avachie et dégradée qui se gorge de farineux, courbe l'échine, rit grossièrement, et demande au bon Dieu, après boire, que le monde romain aille toujours comme il va."